Texte / rassemblement samedi 26 juillet 25 : MRAP / Mouvement de la Paix
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Gaza se meurt ! Et Israël continue d’affamer toute une population tout en tentant de faire croire qu’elle n’y est pour rien. Les mensonges les plus grossiers sont l’apanage des régimes d’extrême droite, ce qu’Israël est devenu depuis des années sans que cela ne gêne nos pays dits démocratiques. Mais le cauchemar des gazaouis, lui, se poursuit avec des enfants qui meurent chaque jour de faim comme le dénoncent les rares ONG sur place. Les images d’enfants qui pleurent et crient pour avoir quelque chose à manger nous bouleversent. De même que les images des mères qui supplient pour tenter de sauver leurs petits. Cette infamie d’une famine organisée par Israël nous met en colère et nous écœure. Et pire encore : sous couvert d’une soit disante « organisation humanitaire pour Gaza » pilotée par Trump et Nétanyahou, et que les vraies ONG dénoncent, des distributions alimentaires sont l’occasion pour les snipers israéliens de faire des « cartons » sur les enfants et les adultes à la recherche de nourriture. Halte à la barbarie ! Halte à l’inhumanité !
La famine, mais aussi les bombardements indiscriminés qui tuent chaque jour plusieurs dizaines d’enfants et de mères. Une population meurtrie de 2 millions de personnes sans eau, sans abri, et qui survit sur le peu de terre qui lui reste dans un chaos de villes rasées. Les mêmes sont baladés de secteurs en secteurs selon le bon vouloir de l’armée israélienne en croisant la mort à chaque instant. Israël assassin !
les puissants de ce monde quand ils le pourraient ne cherchent même pas à y mettre un terme. La honte pour l’humanité toute entière ! Des silences et des complicités que nous n’oublierons pas.
Ni Israël ni les pays complices ne parviendront à faire taire les voix qui s’insurgent contre un tel scandale. Francesca Albanese, rapporteuse spéciale des Nations Unies pour les territoires palestiniens occupés, est la dernière cible privilégiée des amis de Nétanyahou parce qu’elle dénonce avec force le génocide en cours à Gaza et l’apartheid en Cisjordanie et en Israël même. Ses rapports et ses propos portent témoignage d’une réalité qui dérange. Insupportable pour la propagande israélienne.
En Israël les désertions de soldats se multiplient. 20 % des réservistes ne veulent plus faire la guerre à Gaza et en Cisjordanie au nom de leurs principes moraux de juifs. Certains d’entre eux n’hésitent pas à manifester devant le Ministère de la Défense à Tel-Aviv en présentant des photos d’enfants tués à Gaza. Ils appellent à une prise de conscience de la société israélienne encore anesthésiée par les « va t’en guerre » et le racisme anti arabe.
La revue universitaire française « Yaani » ( : « qui signifie ») s’interroge sur un réveil collectif de la société israélienne au travers d’un sondage de la Pennsylvania State University effectué en Israël et qui souligne que 82 % des juifs israéliens sont favorables à l’expulsion des habitants de Gaza et 56 % à l’expulsion des palestiniens citoyens d’Israël. Enfin, et cela peut nous effrayer, 47 % sont favorables à l’extermination des civils des villes conquises.
Aux USA, les étudiants, juifs compris, manifestent sur les campus malgré les mesures de rétorsion dont les radiations de cursus étudiants et les crédits fédéraux versés aux universités qui ont été annulés par Trump et les siens.
En France les voix juives pour la paix et qui reconnaissent les droits légitimes des palestiniens sont tournées en dérision par les tenants du Conseil Représentatif des Institutions juives de France (le CRIF) et de ses nombreux amis, soutiens indéfectibles d’Israël dont bien des noms connus de la presse people.
Une nouvelle flottille de la Liberté, le « Handal a », vient de prendre la mer pour se rendre à Gaza depuis l’Italie. Des élus français font partie de l’équipage. Une nouvelle fois l’objectif est d’attirer l’attention de l’opinion internationale sur le génocide à Gaza, le blocus humanitaire, et le laisser faire des gouvernements occidentaux. La marine israélienne sera une fois de plus à la manœuvre pour effectuer ses actes de piraterie. Et notre gouvernement se contentera de parler d’irresponsabilité et de mise en scène de la France Insoumise. Et Gaza dans tout cela ? On nous répondra que la diplomatie discrète est en action…. Bla ! bla !
Le droit international et humanitaire est piétiné sans que les pays (et ils sont la très grande majorité = 75%) qui refusent la loi de la jungle : celle du plus fort, puissent être entendus.
Et ce n’est pas sur l’Union Européenne qu’il leur faut compter pour faire respecter la charte des Nations Unies puisqu’elle vient de capituler quand il s’agit de dénoncer l’accord commercial privilégié avec Israël qui pourtant stipule dans son article 2 le respect des droits de l’Homme. Merci l’Allemagne, merci l’Italie ! et quelques autres en sourdine qui se rendent complices du génocide. Seule l’Espagne a clairement résisté à cette insulte aux principes fondamentaux qui régissent nos sociétés.
Merci l’Espagne ! Notre voisin le plus proche redonne vie et espoir dans les valeurs d’humanité.
La France pour sa part s’est prononcée pour l’arrêt de la guerre et la fin du blocus de Gaza. Mais pas franchement pour la suspension de l’accord UE – Israël. Il aurait mieux valu que la France rejoigne sans ambiguïté l’Espagne. Mais il ne faut pas fâcher le partenaire allemand qui s’enferre dans ses culpabilités du passé nazi, mais aussi ses livraisons actuelles d’armements et son fructueux commerce avec Israël.
Certes, Emmanuel Macron vient d’annoncer la reconnaissance de la Palestine par la France en septembre prochain à l’ONU. Un pas qui espérons-le ne sera pas contrarié par de nouvelles turpitudes dont Israël est coutumière pour faire capoter toute avancée.
Les responsables de ce terrible drame qui se déroule sous nos yeux sont connus. Les États Unis en tête qui soutiennent en permanence Israël dans cette folie assassine et appuient sans réserve sa politique de colonisation. Les votes des USA à l’ONU opposant son veto à toute sanction contre Israël en témoignent. Les livraisons d’armes et les crédits accordés en flux continus en sont la preuve matérielle.
La clique de Nétanyahou sait pouvoir compter sur l’impérialisme US qui veut imposer sa loi tant militaire qu’économique au monde entier, car elle le relaie à sa manière dans tout le Proche Orient et au delà. La paix ne fait pas partie des options choisies par les deux complices. La guerre est un aliment consubstantiel à l’existence d’Israël et ce depuis 1948. La Palestine en est la première victime mais les états voisins d’Israël n’échappent pas à cette logique guerrière et conquérante. Le Liban, la Syrie, l’Iran, le Yémen, en savent quelque chose.
Nous l’avons dit et redit ce n’est pas ainsi qu’Israël assurera sa sécurité. L’antienne de sa sécurité est un alibi pour mieux couvrir sa politique de domination et d’expansion coloniale. Elle n’éliminera pas en les martyrisant les inévitables futurs combattants de la revanche.
La paix passe nécessairement par l’arrêt de la colonisation et de la répression, par la reconnaissance des droits légitimes des palestiniens, par la reconnaissance de l’État de Palestine.
Dans l’immédiat il faut que cesse la guerre, le génocide et le blocus de Gaza. Que les derniers otages du Hamas soient libérés de même que les prisonniers palestiniens illégalement détenus par l’armée israélienne.
Palestine libre !
Enfants de Gaza, enfants de Palestine ! c’est l’humanité qu’on assassine !