NON A LA DIRECTIVE DE LA HONTE

lundi 17 décembre 2007
par  mrap40
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La fédération des Landes du MRAP soutient l’action "Non à la directive de la honte !" signée par 537 organisations européennes.

La fédération invite les landais et landaises, les élus, les représentants d’associations à signer massivement la pétition en ligne.

http://www.directivedelahonte.org>

Nos lecteurs trouveront ci-dessous, pour s’informer, plusieurs articles de presse ainsi que des documents de nos amis de la CIMADE disponibles sur le site "directive de la honte"

http://www.directivedelahonte.org/downloads/lemonde_17112007.htm

http://www.directivedelahonte.org/downloads/humanite_24112007.htm

http://www.directivedelahonte.org/downloads/lemonde_20112007.htm

http://www.directivedelahonte.org/downloads/10ideesfausses_10reponses.pdf

Texte de l’appel

Au mois de janvier 2008, un projet de directive sur la rétention et l’expulsion des personnes étrangères sera soumis au Parlement européen.

Depuis 1990, la politique européenne conduite par les gouvernements en matière d’immigration et d’asile s’est traduite par une réduction continue des garanties et des protections fondamentales des personnes. L’Europe se transforme en une forteresse cadenassée et met en oeuvre des moyens démesurés pour empêcher l’accès à son territoire et expulser les sans-papiers.

Le projet de directive, s’il était adopté, constituerait une nouvelle régression.
En prévoyant une rétention pouvant atteindre 18 mois pour des personnes dont le seul délit est de vouloir vivre en Europe, il porte en lui une logique inhumaine : la généralisation d’une politique d’enfermement des personnes étrangères qui pourrait ainsi devenir le mode normal de gestion des populations migrantes.
En instaurant une interdiction pour 5 ans de revenir en Europe pour toutes les personnes renvoyées, ce projet de directive stigmatise les sans-papiers et les transforme en délinquants à exclure.

Le projet de directive qui sera présenté au Parlement est le premier dans ce domaine qui fasse l’objet d’une procédure de co-décision avec le Conseil des ministres. Le Parlement a donc enfin la possibilité de mettre un terme à cette politique régressive qui va à l’encontre des valeurs humanistes qui sont à la base du projet européen et qui lui donnent sens.

Les parlementaires européens ont aujourd’hui une responsabilité historique : réagir pour ne pas laisser retomber l’Europe dans les heures sombres de la ségrégation entre nationaux et indésirables par la systématisation des camps et de l’éloignement forcé.

Nous appelons les parlementaires européens à prendre leurs responsabilités et à rejeter ce projet.


Brèves

28 janvier 2008 - IMMIGRATION : Même en fonction de leurs critères économiques les expulsions sont une abérration

Certes le fait de ramener la vie des êtres humains à une question de gros sous est détestable ! et (...)